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Chroniques Livres


Les gens heureux lisent et boivent du café - Agnès MARTIN-LUGAND

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Résumé :

" Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. [...] J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. " 
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel. 
L'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a d'autre choix que de faire avec. 

 

Avis :

Un livre qui m’a tout d’abord attiré par son titre. Et oui, quoi que très long, il faut l’avouer, le titre me correspondait, enfin le café en moins. Je ne suis pas accro à la caféine, mais plutôt au thé et aux livre bien sûr. Le titre est bien entendu une bonne accroche pour tout bon lecteur. Il est statistiquement prouvé (selon des statistiques personnelles non calculée) que lorsqu’on a un petit coup de mou, un bon livre est là pour nous remonter le moral et nous rendre ainsi plus heureux.

Et quand en plus comme ici, on peut partager l’amour des livres avec le protagoniste, il devient vite notre meilleur ami jusqu’à ce que l’on referme la dernière page du livre. J’ai déjà eu cette impression en lisant After. Ayant un goût aussi prononcé que Tessa pour la lecture, mais nous ne sommes pas là pour parler de ce livre.

Dans Les gens…, le personnage de Diane à perdu goût à la vie et à la lecture par la même occasion, alors que cette dernière avait une place importante pour elle, puisqu’elle tenait un café littéraire. La lecture n’est donc pas omniprésente dans ce roman mais on la ressent comme une ombre derrière le personnage de Diane, comme un fantôme de son passé qui s’accroche.

Ce roman, un peu mélodramatique, m’a beaucoup touché. Il n’y a pas de suspens, mais ce n’est pas le but de ce roman. C’est un livre qui cherche à nous toucher, à nous faire ressentir les émotions de Diane et donc le suspense n’y a pas vraiment sa place. Je suis une simple étudiante célibataire, qui commence à peine sa vie et pourtant, je me suis vite accrochée au personnage de Diane, j’ai rapidement compris ce qu’elle ressentait et ce qu’elle éprouvait, je l’éprouvais avec elle. Autant la douleur de la perte, que l’étouffement de ses proches, et aussi ses relations nouvelles avec une nouvelle communauté.

Son départ pour l’Irlande est brusque et imprévu pour elle. Mais c’est son dernier espoir, pour échapper à tous ces proches qui l’étouffe, et la pousse à aller de l’avant. Mais au fil des pages et de la description, on part avec elle grâce à l’imagination et finalement, on a vraiment envie de faire ce voyage, de partir visiter nous-même ce pays, qui nous appelle à travers les pages. L’auteure nous vend du rêve par ce pays qui parait paradisiaque malgré la pluie constante.

Avant de le commencer, quelqu’un m’a informé qu’il y avait une suite : La vie est facile, ne t’inquiète pas, ce qui m’a réjoui au fil de ma lecture, car malgré tout, ma lecture fut de courte durée et ce fut avec peine que je quitter Diane et son histoire.

 

Note :

5/5


13/07/2015
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Christine - Stephen KING

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Résumé :

Christine est belle, racée, séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock'n roll des années héroïques. Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse. 

Signe particulier : Christine est une Plymouth " Fury ", sortie en 1958 des ateliers automobiles de Détroit. Une seule rivale en travers de sa route : Leigh, la petite amie d'Arnie...

Ce roman légendaire de Stephen King, rythmé par la musique de Chuck Berry et de Janis Joplin, a déjà pris place parmi les classiques de l'épouvante.

 

Avis : 

Encore un livre de Stephen King, et oui, cet auteur est pour moi l’un des plus grands. Même si ce livre ci, n’est pas particulièrement mon préféré.

En effet, le livre est long à commencer et s’attarde trop longtemps sur les réparations et les passages descriptifs comprenant du langage automobile complexe. N’ayant pas énormément de connaissance en la matière, j’ai trouvé toute la première partie très longue.

De plus, Christine est un roman essentiellement masculin. Non pas parce qu’il parle de voiture, mais par la majorité de ses personnages. On compte seulement 5 personnages féminins, dont deux mortes qui sont simplement nommé. Quant aux trois restantes, deux d’entre elle sont les mères des protagonistes.

La deuxième partie avance plus rapidement et on entre enfin dans l’intrigue comme il se doit. On commence alors à pouvoir s’identifier à l’histoire, malheureusement, nous sommes déjà à la moitié du livre. Malgré tout on retrouve la qualité du style de Stephen King.

Ce livre n’est donc pas son meilleur à mes yeux, mais cela ne m’arrêtera pas pour autant de continuer de lire les livres de ce maître de l’écriture, à l’instar d’Hitchcock pour le cinéma.

 

Note : 

2/5


11/07/2015
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La meute du Phénix - Suzanne WRIGHT

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Résumé :

Incapable de se transformer en louve, Taryn a toujours était méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston, un alpha violent et dominateur qui promet de la briser, Taryn refuse de se soumettre. C’est alors que Trey Coleman, dangereux alpha, connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir temporairement à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle.

 

Avis :

Les éditions Milady ne m’ont jamais déçu (enfin en dehors du premier tome d’Anita Blake que je n’ai pas su terminer). Dans leurs livres, on retrouve une sorte d’humour propre aux éditions, que j’apprécie beaucoup. Ici, ils ne passent pas par quatre chemins pour dire ce qu’ils pensent.

D’ailleurs, c’est la répartie de Taryn, le personnage principale, qui m’a permis d’accrocher à l’histoire. Ce livre m’a beaucoup fait penser à une autre saga de l’édition qui est Chasseuse de la nuit, par le caractère bien trempé du personnage principale. Ici, on change juste de milieu, au lieu d’être parmi les vampires, on se retrouve dans des meutes de loups. Bien sûr, l’histoire diffère totalement, mais il en reste que les deux univers et les personnages de Taryn et Cat ainsi que celle de Trey et Bones sont très semblable.

A cause du couple de tête de mules que forme Taryn et Trey, j’ai plusieurs fois failli m’arracher les cheveux, parce qu’il ne nous facilite pas du tout l’histoire ces deux-là. Mais je me suis beaucoup amusée avec les joutes verbales entre Taryn et Greta, qui m’ont fait sourire, voir rire à certains moments. 

 

Note :

4/5


23/06/2015
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La Nuit du Solstice - Lisa Jane Smith

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Dans un monde comme le notre, une fratrie de quatre se voit avisé de la mission la plus importante au monde : Libérer Morgana, sorcière des miroirs, de l’infâme Cadal Forge qui cherche à traverser les passages afin de détruire l'humanité. Tout les quatre vont donc traverser les miroir et entrer dans un monde qui leur est inconnu et où la magie est omniprésente.

 

Cette histoire, dès les premières pages, nous fait directement penser à Narnia. Simplement par les quatre enfants, qui passe dans un autre monde par un objet quotidien. Les enfants vont alors devenir des êtres héroïques.

L'histoire à son lot de surprise, dans ce monde si différents du notre. Mais j'ai beaucoup moins accroché à celui-ci, qu'à Prémonitions, du même auteur. Le style y est toujours vraiment bien, mais l'histoire manque de fragrance et d'originalité. Les enfants y sont trop caricaturés à mon goût. Chacun ayant dès le départ une caractéristique personnels. Alys, la plus agée est la plus responsable, Janie est l'intelligente, Charles est le garçon de la fratrie, Jumeaux complètement opposé de Janie, qui est un peu à l'écart et Claudia la petite dernière est celle qui croit en la magie et qui emmène les autres dans cette histoire.

 

Malgré son air enfantin, ou grâce à lui, je me suis beaucoup attaché au personnage d'Elwyn, qui à un charme différent des autres. Elle est à l'écart du reste, dans son monde de paix et d'amour. Indifférente aux combats qui l'entoure, ce personnage donne le sourire dans toute cette pagaille.

 

La deuxième partie du livre (Le Tome 2), commence un an et demi après les événements du Tome 1, où les enfants on repris le court de leur vie banale... Enfin plus si banale que ça au finale, puisqu'ils continus d'assister Morgana. En particulier Janie, qui souhait plus que tout apprendre la magie et devenir sorcière elle aussi. 

Cette deuxième partie fût un peu moins longue et moins ressemblante à Narnia que la première, en particulier avec l'insert de la légende Arthurienne dans ce monde féerique. La légende étant bien sûr retravaillée afin d'être en harmonie avec l'histoire, mais elle à été modifié de façon très originale, il faut l'avouer.

 

J'ai moins accroché à ce livre qu'à Prémonitions, mais ma lecture précédente y a peu être joué. Passant juste après un coup de cœur, il est difficile de passer. Mais ce livre vaut le coup, il a un bon potentiel est une bonne histoire.

 

Note :

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06/06/2015
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Les Champs d'honneur - Jean ROUAUD

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Jean Rouaud est un romancier français, qui écrit son premier livre en 1990. Son Roman, Les Champs d'honneur, a reçu le prix Goncourt la même année. C'est un roman divisé en quatre parties. Les deux premières sont plus conséquentes et se centrent principalement sur les proches du narrateur qui s'efface complètement du roman, pour laisser place à l'histoire. Les deux dernières parties sont plus centrées sur la guerre, dont le thème devient plus explicite. L'histoire des Champs d'honneur se situe dans la Loire Atlantique.

Dans Les Champs d'honneur, Jean Rouaud fait un travail de mémoire commune, mais également singulière en ce qui concerne la Première Guerre Mondiale. Mais au contraire de la plupart des livres qui narrent l'histoire de ce conflit, il ne raconte pas des grands faits historiques, ni de grands événements. Il raconte probablement à son lecteur ce qu'il à vécu, ce qu'il connaît de par ses proches, sa famille, puisqu'il construit justement son roman sur l'histoire de ses proches pour entrer avec parcimonie dans l'histoire de la Grande Guerre. En effet, la guerre est introduite par des métaphores, comme la pluie qu'il utilise pour symboliser la boue, ou encore la fumée de cigarette comme référence au gaz de combat. Ces métaphores donnent une impression de roman biographique et non historique, alors qu'en réalité l'Histoire y est ancrée. Il est possible donc de penser que parmi toutes ces petites histoires, l'auteur nous emmène dans la grande.

Son rapport à la guerre commence dès le début, lorsqu'il explique le jeu de bataille navale auquel il joue avec ses cousins dans la voiture (2CV) de son grand-père.

Les Champs d'honneur nous emmène malgré tout dans une atmosphère qui est loin d'être joyeuse puisque la mort entoure ce roman. En effet, la mort y est omniprésente. Le narrateur perd successivement trois personnes proches : son père, sa tante et son grand père. Une succession de deuils qui ne va pas sans rappeler celles qui ont eut lieu durant la guerre.

Après la mort du père, le séjour des grands-parents maternels, principalement du grand père laisse un chaos dans la maison, ce qui peut exprimer par métaphore l'émotion qui s'insinue dans la famille, par le décès.

 

Jean Rouaud n'est pas uniquement un homme de littéraire, puisqu'il aborde d'autres arts dans son roman. En effet, il est probable, qu'il fasse référence au cinéma dans cette citation :

 

"Son mariage avait été une date à ce point capitale dans la vie de grand-mère qu'il manquait une sorte d'année zéro, la borne d'où se détermine l'avant et l'après, comme la naissance du Christ ou la fondation de Rome."

 

Cette citation peut donc avoir un sens caché. En effet, elle peut nous rapporter aux films néoréalistes italien de l'après guerre, tels que Rome ville ouverte ou plus clairement Allemagne année zéro de Roberto Rossellini. Les films néoréalistes abordent justement la guerre de la même façon que Jean Rouaud, en se reportant à de petits événements du quotidien et non pas aux grands événements historiques. D'ailleurs, Jean Rouaud fait une référence plus explicite au cinéma dans la suite de son livre en parlant de plan américain : "La Sainte est cadrée en plan américain". L'utilisation du terme est normalement privilégiée au cinéma, mais Jean Rouaud le détourne en l'utilisant dans la description d'un autre art : la peinture.

Jean Rouaud est fortement influencé par la littérature de deux auteurs de renom, Claude Simon, qui fût lui aussi très touché par les Grandes Guerre, puisque son père sera tué dès le début de la Première Guerre Mondiale près de Verdun. Mais également Chateaubriand et ses Mémoires d'outre-tombe.

 

En cette année 2015, qui s'inscrit dans le centenaire de la Première Guerre Mondiale, beaucoup de livre l'évoquant ont été réédités, mais peu l'on fait à la manière de Jean Rouaud, ce qui le rend intéressant. Ce livre sort du lot par sa subtilité, et ne plonge pas son lecteur dans l'horreur absolue, comme le ferait un livre relatant de la guerre.

 

Note :

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05/06/2015
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